Vendredi 04 avril, les filles de Terminale Agents de Sécurité ont participé activement à l’animation proposée par les Quais du Polar : une énigme à résoudre dans le vieux Lyon et dans la presqu’île.

Nous nous étions donné rendez-vous sur la place des terreaux par une fin de matinée plutôt grise et nuageuse mais au fil de la journée, en même temps que la lumière faisait son chemin dans nos esprits, le soleil se faisait plus présent. L’intrigue est assez simple : un poilu dont la marraine de guerre lui a promis avant de mourir dix diamants est assassiné. Qui est l’assassin ? Qui a pris les diamants et où sont-ils cachés ? Pas le temps d’admirer les vielles façades avec leurs fenêtres à meneaux ! Nous entrons dans la cour du Musée Gadagne pour étudier un plan humoristique de la ville de Lyon datant de 1914 et voilà un suspect d’éliminé.

Au pied de la cathédrale Saint-Jean, nous croisons deux drôles de dames habillées comme dans les années 50 : elles partent déjeuner et nous désignent deux jeunes filles qui assurent l’intérim en nous présentant une affiche, Nous la lisons vite, trop vite et c’est là que tout aurait pu basculer : heureusement c’était sans compter sur deux photographes amateurs du groupe qui la prirent en photo ! Après une pause déjeuner bien agréable dans les jardins de la cathédrale et au milieu d’une centaine de jeunes détectives en herbe eux aussi à la recherche de l’assassin, nous résolvons avec brio le rébus du musée de la marionnette et l’énigme de la plaque des chevaliers. Dans les locaux accueillants des Archives de la ville de Lyon, nous assistons à un spectacle de marionnettes : Guignol et Gnafron font bien rire les professeurs. Mais, nous l’apprendrons par la suite, ce n’était pas un simple divertissement et la conversation entre les deux personnages jouait un rôle important pour la résolution de l’enquête.

Sur la place Vollon, nous rencontrons une certaine Amélie en train de broder au soleil : elle n’est pas très disposée à nous aider. Dur de lui tirer les vers du nez ! Mais grâce à sa conversation un peu décousue, nous pouvons encore éliminer un suspect et comprendre que les grilles énigmatiques que nous avions sous les yeux depuis le début représentaient des casiers utilisés par les imprimeurs typographes pour ranger les caractères en plomb. En route pour le Musée de l’Imprimerie, avec un détour pour les boutiques d’Orange et d’Air France où nous sommes confortées dans nos raisonnements et là stupeur !

Comment interpréter le dernier indice ? Après quelques tâtonnements,des recoupements hasardeux, la lumière jaillit : les diamants ont été cachés dans la marionnette Gnafron par une petite-fille de la bonne de la marraine du poilu, Vous suivez ? L’assassin du poilu est Alphonse Byeblili. Il ne nous reste plus qu’à déposer nos réponses dans l’urne, comme 8500 autres personnes ! Heureusement, nous avons compris que l’essentiel de la journée n’était pas de gagner un lot (après tirage au sort) . L’énigme a été un prétexte amusant et instructif pour affirmer la cohésion de la classe dans un cadre exceptionnel : la ville de Lyon