Les classes de CAP ECMS s’initient au fonctionnement du marché mondial au moyen d’un jeu.

Deux intervenantes de l'association Artisans du Monde, Rose et Prune, dynamiques et chargées de bonne humeur, constituent des groupes avec finesse. Elles expliquent les règles du jeu aux élèves : chaque groupe représente un pays et se voit remettre une enveloppe avec plus ou moins de feuilles et de matériel : équerres, compas, règles, ciseaux. Les groupes d'élèves doivent reproduire des formes et les vendre à la banque mondiale. Rose, par des interventions régulières fait vivre le jeu (tsunami, prime à la productivité, troc, négociations conflits, évolution du prix des formes...). Les élèves se prennent remarquablement au jeu, on voit apparaître le {{protectionnisme}}, naître des {{conflits}}, des pays unis et d'autres désunis, des pays productifs et d'autres se sentant démunis restant inactifs. Fin de la première heure, on fait les comptes.
Rose prend la main des débats avec l'aide de ses notes pour la 2e heure. Elle amène les élèves à
- donner des noms aux pays en fonction des ressources qu'ils avaient (plus ou moins riches, plus ou moins de matière première, plus ou moins de matériel).
- comprendre le rôle du FMI. Elle explique comment elle a joué ce rôle en sanctionnant ceux qui ne jouaient pas le jeu,  en valorisant les groupes productifs et en intervenant pour répartir les richesses, en faisant varier les prix du marché.
- exprimer ce qu'ils ont vécu, ressenti, observé pour faire le parallèle entre le jeu et le commerce mondial : les formes sont des fruits, du blé, des biens qu'on peut vendre sur le marché ; Les feuilles sont les matières premières ; les billets sont une monnaie d'échange.
Tous les élèves ont mis au point des stratégies pour tricher, le parallèle est fait avec l'économie souterraine.
Certains pays en ont dominé d'autres, les pays ont fait des échanges (achats de feuilles), des alliances, des élèves sont allés travailler dans d'autres « pays ».
Une approche ludique et efficace du commerce mondial.